Bibliothèque de Genève : lire, lire et relire

Si comme moi vous aimez lire, MAIS vous n’avez pas envie de dépenser des centaines de francs en livres chaque mois, il vous reste une solution simple : la bibliothèque. Je vous rassure, cette bibliothèque n’est pas la même que ce lieu funeste au fond du collège de votre adolescence.

La BM Genève, pour les intimes, est la caverne d’Ali Baba des livres. Vous y trouverez tout (ou presque), des dernières sorties aux Tom Clancy poussiéreux. J’ai mis du temps à me décider. Tout d’abord parce que la bibliothèque me fait penser à cet endroit horrible où passer ses après-midi pluvieux pendant la récré. Mais aussi bien sûr la bibliothèque universitaire qui réussit à être à la fois glaciale et caniculaire. J’exagère un peu, mais qui a envie de quitter une bibliothèque pour entrer dans une autre ?

Et puis encore une fois, la question financière est entrée dans jeu. Le jour où j’ai payé 22 CHF (oui) un livre de POCHE (re-oui) je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose. J’ai franchi les portes de la bibliothèque municipale, et j’ai ouvert un compte. En deux minutes. Gratuitement. Je suis ensuite montée dans les étages, et j’ai emprunté trois livres. Ils avaient la bonne odeur des pages usées et du gratuit. La bibliothèque municipale possède de nombreuses antennes dans la ville, et pour les plus éloignés du centre urbain (aka moi), il existe le bibli-o-bus. C’est une bibliothèque, en petit, dans un bus. Et il y avec un vieux monsieur qui lit tout au fond et qui grogne quand on le dérange pour emprunter un livre.

Comme toute bibliothèque du XXIe siècle, vous trouvez également des magazines, des films, des livres audio sur leur site, et puis des jeux vidéo. Toutes antennes cumulées, la collection est fantastique. Foncez.

Conclusion sur la bibliothèque municipale :

Négatif : Vous devez rendre vos ouvrages là où vous les avez empruntés, normal, mais quand vous cherchez un livre spécifique ça peut vite faire loin. L’espace n’est pas si silencieux donc mieux vaut emprunter et aller lire chez soi (ou à la BU).
Positif : La taille de la collection. Une partie livres en langues étrangères (pas très fournie mais quand même !). La rapidité des services (emprunter en libre-service, le contact par mail, etc.). Le site internet qui recense l’intégralité des collections pour chaque antenne.

Bonne lecture (et bonne préparation aux froides soirées d’automne) !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Back to Top